En 1898, un 13 janvier, Émile Zola écrit une lettre ouverte au président de la République dans L’Aurore sous le titre polémique « J’accuse ».  C’est le début de l’ « Affaire », comme l’appelait Charles Maurras, c’est-à-dire le débat sur la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus. qui va déchaîner les passions de l’opinion publique. Cette ébullition, Paul Morand la décrivit à merveille dans son livre 1900.

« Le Masque déchiré, œuvre d’un patriote ardent et d’un écrivain puissant, fera vibrer toutes les âmes françaises. » [Le Gaulois, 28 novembre 1918]

« Que la France pourrait manœuvrer et grandir » Inaptes à la diriger, incapables de pourvoir à sa sûreté, [les hommes de la République] n'auraient-ils pas perdu une nation moins bien douée ? Ne lui infligent-ils pas, quand ils ne lui font point d'autre tort, une diminution certaine ? Le patriotisme sincère ne peut fermer les yeux. Mais de semblables inquiétudes sont bien dures à exprimer ! [...]

Jeanne d’Arc apparaît aux côtés de Platon dans « Le jugement des juges », l’un des Poèmes de Fresnes, que Brasillach écrivit en 1945, alors emprisonné : « Socrate juge la cité, Jeanne signe le jugement ».

Une recension de Lucien Dubech parue dans Chronique des Livres », L’ACTION FRANÇAISE, 27 février 1918. Sous le titre assez imprécis de Constaninople et Byzance, la maison Crès vent d’éditer le dernier livre de Léon Bloy : cette œuvre posthume n’est pas à proprement parler nouvelle, car elle ne fait que présenter en un volume des articles parus en 1906, dans le Mercure de France.

Ce texte remarquable parut en 1916, en pleine Première guerre mondiale. Les Français, subissant les tranchées et son lot d’horreurs, avaient besoin d’une figure à même de les rassurer, de les galvaniser, autant que de les rassembler.

Coïncidant avec le 590e anniversaire du jour où Jeanne d’Arc fut brûlée, les éditions B2M ont réédité  courant mai le Jeanne d’Arc et l’Allemagne de Léon Bloy paru en 1915 !

Il s’agit du livre de Léon Bloy : « Le Salut par les Juifs ». Sur cette étonnante affaire, nous avons publié peu après un article de Pierre de Meuse où, n’étant admirateurs ni de Soral, ni nécessairement de Léon Bloy, nous tenions à dire en quoi, du point de vue de la simple vérité littéraire et intellectuelle, cette décision de Justice nous choquait, ainsi que les réactions, ou absence de réactions qu’elle suscitait.

Sauf s’il aspirait à l’érudition – envie devenue rare – on peut penser que la lecture intégrale de l’Enquête sur la monarchie n’est sans-doute pas celle qu’il convient le plus de recommander de prime abord à un jeune Français d’aujourd’hui désireux de s’initier aux principes du royalisme français. Et de participer à son action.